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Photo du rédacteurThomas Guilmet

Projet politique : le choix gagnant

Dernière mise à jour : 12 févr.

« Ce qu’on a prévu est presque toujours sans danger. » Machiavel.


Le projet politique local peut se définir comme la somme des objectifs, des idées et actions envisagées par un parti ou un candidat afin de développer le territoire.

Cette notion est souvent galvaudée et discréditée, notamment lors des campagnes électorales, car jugée populiste ou démago. Ceci relève du fait que l’histoire politique a démontré des écarts importants au niveau national, mais également local, entre le programme initial de campagne et la réalité de la mise en œuvre durant le mandat. Cette discordance nuit gravement à la crédibilité de la politique et des politiques.


Quelles sont les principales raisons de cet écart entre la « promesse » et le « bilan » d’un projet politique local ?


Tout d’abord, il convient de tenir du compte du fait qu’un candidat, non encore élu, détient souvent peu d’informations qualitatives sur la réalité de la situation territoriale, sur les enjeux externes et internes auxquels est soumise la collectivité. Ces éléments s’imposent souvent aux élus une fois leur mandat commencé, et donc a posteriori de la définition du projet politique de « campagne ».


L’organisation territoriale est un deuxième élément explicatif de la difficulté de mise en œuvre d’un projet politique. Car même si la sphère politique décide des orientations et des objectifs d’un territoire et donc de la collectivité, ils ne sont pas les seuls responsables de la mise en œuvre des actions. Les techniciens territoriaux ont un rôle prépondérant dans la phase d’action. La responsabilité globale des conséquences des actions est double, elle appartient à la fois aux élus et aux équipes techniques.


Le calendrier est aussi un paramètre qui affecte l’application du projet politique. En effet, le calendrier politique n’est pas toujours compatible avec le calendrier opérationnel des actions de terrain. De la même manière, les délais liés aux conséquences sur le terrain des actions ne sont pas toujours fidèles aux attentes initiales.


Le « poids de l’histoire » est également à prendre en compte. Les différentes politiques passées et en cours agissent sur la capacité d’action future de la collectivité. D’abord, car les actions en cours et les engagements déjà pris mobilisent les énergies et les équipes, puis parce qu’il est toujours plus compliqué de rénover une maison que d’en construire une neuve.


Tous ces éléments n’excusent cependant pas tout. Il en va de la responsabilité des élus de professionnaliser leur démarche en amont des élections. De tenir compte de l’ensemble de ces éléments, afin de déterminer un projet politique cohérent et réaliste.


Concernant l’information sur les enjeux et la situation territoriale, la plupart des décisions et des éléments techniques sont disponibles et consultables par l’ensemble des citoyens. Cela ne nécessite que du temps et de la volonté en amont de la définition du projet politique.


La prise en compte de l’organisation territoriale est certainement l’élément le plus difficile à appréhender, car propre à chaque structure, et relevant souvent de relation humaine et de problématiques de management. Il peut néanmoins être traité a posteriori, lors de la mise en œuvre de la politique par un système de management plus libéré et valorisant. L’objectif étant d’associer et de fédérer les équipes lors du projet global et de sa mise en œuvre. Sans l’adhésion des techniciens territoriaux, il ne faut pas espérer des résultats concrets et satisfaisants. Car ce sont les individus et l’énergie qu’ils déploient dans leurs missions qui construisent le territoire.


Le calendrier doit, quant à lui, être traité en amont, en définissant un planning réaliste de mise en œuvre des actions du projet politique. Il convient dans un premier temps de déterminer les catégories d’actions selon leurs échéances :

— actions réalisables dans l’échéance du mandat (court et moyen terme) : maîtrise totale ;

— actions réalisables hors mandat (long terme) : nécessité de s’assurer de la pérennité (consortium avec les autres partis, appui législatif, intérêt général évident) ;

— actions déjà engagées et ayant une incidence (actions en cours) : prise en compte des conséquences internes et externes sur la nouvelle stratégie locale.


La crédibilité du projet politique global et sa réussite dépendent de l’ensemble de ces éléments. Cette capacité à analyser ces paramètres et à en tenir compte dans le cadre de la construction d’un projet fait la différence entre une équipe politique idéaliste et utopiste, et une équipe politique pragmatique orientée sur la recherche de l’efficience territoriale. C’est-à-dire sur la capacité à tirer le meilleur résultat en fonction de l’existant.


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